
"Je me demande toujours dans quelle mesure les artistes cherchent à représenter la réalité d'une scène. Les peintres et les photographes ne capturent qu'une seule image et rien de ce qui survient avant ou après. Pour "24 Frames", j'ai décidé d'utiliser les photos que j’ai prises ces dernières années, j'y ai ajouté ce que j'ai imaginé avoir eu lieu avant ou après chacun des moments capturés". Maître artisan dans la composition des plans, Abbas Kiarostami, disparu en juillet 2016, fut un grand manipulateur d'images. Sa dernière œuvre s'affirme comme le projet sans doute le plus singulier de sa carrière. Le réalisateur a choisi une vingtaine de photographies de sa collection personnelle qu'il a ensuite animées et mises en scène. En utilisant des outils numériques, de discrets inserts en 3D et des écrans verts, il ressuscite ces fragments du passé pour évoquer les émotions ressenties avant et après le déclenchement de l'obturateur...
Synopsis
"Je me demande toujours dans quelle mesure les artistes cherchent à représenter la réalité d'une scène. Les peintres et les photographes ne capturent qu'une seule image et rien de ce qui survient avant ou après. Pour "24 Frames", j'ai décidé d'utiliser les photos que j’ai prises ces dernières années, j'y ai ajouté ce que j'ai imaginé avoir eu lieu avant ou après chacun des moments capturés". Maître artisan dans la composition des plans, Abbas Kiarostami, disparu en juillet 2016, fut un grand manipulateur d'images. Sa dernière œuvre s'affirme comme le projet sans doute le plus singulier de sa carrière. Le réalisateur a choisi une vingtaine de photographies de sa collection personnelle qu'il a ensuite animées et mises en scène. En utilisant des outils numériques, de discrets inserts en 3D et des écrans verts, il ressuscite ces fragments du passé pour évoquer les émotions ressenties avant et après le déclenchement de l'obturateur...
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