
Entretien
Lumière 2014 — Michel Legrand : La musique est ma maîtresse
VIDEO | 2014, 8' | Difficile d'ignorer ses plus grands succès, ils ont fait le tour du monde, depuis ses collabo...
18/10/2014
Tyvian Jones, homme dur et sans scrupules, est de passage à Venise. Son livre vient d'être porté à l'écran mais c'est un imposteur qui a publié sous son nom le travail littéraire de son frère qui vient de mourir. Lorsqu'il rencontre Eva, une Française, il est fasciné jusqu'à l'obsession. Celle-ci se veut une courtisane moderne, qui s'interdit d'aimer et ne veut pas qu'on l'aime. Pour elle, il est prêt à toutes les humiliations et cette passion le consume... Losey avait imaginé "Eva" comme son film le plus ambitieux, le film absolu qui raconterait sa vision de l'amour et du couple à travers l'adaptation du roman noir de James Hadley Chase. Ses producteur avaient d'autres vues et ce fut un duel qui aboutit à une version raccourcie. Losey cria au massacre, ne reconnaissant pas "son" film. Un échec public vint clore le chapitre de ce film "maudit" dont Losey expliquait ainsi l'accueil : "...les gens ont du mal à accepter le film car il ne leur donne aucun soulagement, si ce n'est qu'en le regardant dans une optique différente, ils pourraient y trouver une délivrance par l'esthétique. Pour moi, en tout cas, c'est certain, il y a une délivrance par l'intellect, mais non par l'émotion."
Tyvian Jones, homme dur et sans scrupules, est de passage à Venise. Son livre vient d'être porté à l'écran mais c'est un imposteur qui a publié sous son nom le travail littéraire de son frère qui vient de mourir. Lorsqu'il rencontre Eva, une Française, il est fasciné jusqu'à l'obsession. Celle-ci se veut une courtisane moderne, qui s'interdit d'aimer et ne veut pas qu'on l'aime. Pour elle, il est prêt à toutes les humiliations et cette passion le consume... Losey avait imaginé "Eva" comme son film le plus ambitieux, le film absolu qui raconterait sa vision de l'amour et du couple à travers l'adaptation du roman noir de James Hadley Chase. Ses producteur avaient d'autres vues et ce fut un duel qui aboutit à une version raccourcie. Losey cria au massacre, ne reconnaissant pas "son" film. Un échec public vint clore le chapitre de ce film "maudit" dont Losey expliquait ainsi l'accueil : "...les gens ont du mal à accepter le film car il ne leur donne aucun soulagement, si ce n'est qu'en le regardant dans une optique différente, ils pourraient y trouver une délivrance par l'esthétique. Pour moi, en tout cas, c'est certain, il y a une délivrance par l'intellect, mais non par l'émotion."
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