Image de fond Jean Grémillon, un cinéaste sous l'Occupation

Jean Grémillon, un cinéaste sous l'Occupation

De Véronique Martin

Jean Grémillon, un cinéaste sous l'Occupation

Pendant l'été 1942, dans une France occupée, le cinéaste Jean Grémillon plante ses caméras en Corrèze, au pied du barrage de l'Aigle, alors en construction. Le réalisateur et son équipe tournent «Lumière d'été», un film poétique aux dialogues écrits par Jacques Prévert mais aussi une critique à peine voilée de l'Occupation. Grémillon, cinéaste populaire et homme de gauche l’a bien compris : produire des films ambitieux permet de mieux résister. Sous couvert de poésie, il développe des thèmes sociaux et féministes, il critique très ouvertement l’occupation. « Lumière d’été » échappe de justesse à la censure de Vichy. Pourtant, à la Libération, ce réalisateur, que tous les cinéphiles placent à l’égal d’un Renoir ou d’un Carné, tombe dans l’oubli.

Synopsis

Pendant l'été 1942, dans une France occupée, le cinéaste Jean Grémillon plante ses caméras en Corrèze, au pied du barrage de l'Aigle, alors en construction. Le réalisateur et son équipe tournent «Lumière d'été», un film poétique aux dialogues écrits par Jacques Prévert mais aussi une critique à peine voilée de l'Occupation. Grémillon, cinéaste populaire et homme de gauche l’a bien compris : produire des films ambitieux permet de mieux résister. Sous couvert de poésie, il développe des thèmes sociaux et féministes, il critique très ouvertement l’occupation. « Lumière d’été » échappe de justesse à la censure de Vichy. Pourtant, à la Libération, ce réalisateur, que tous les cinéphiles placent à l’égal d’un Renoir ou d’un Carné, tombe dans l’oubli.

Artiste , Histoire de cinéma

Réalisation

Véronique Martin

Durée (en min)

52

Année de production

2013

Versions

VF

Pays

France