
Entretien
Gangster, poète, cinéaste : Wakamatsu, 1936-2012 — L'enfant terrible du cinéma japonais
Un temps yakuza, Kôji Wakamatsu devient cinéaste après avoir purgé une peine de prison, en jurant de faire du ci...
18/10/2012
Un homme pénètre de nuit dans un dortoir d'infirmières avec l'intention de les tuer toutes sans exception. Pendant qu'il accomplit ce qu'il s'est imposé comme mission, pensées et obsessions lui reviennent à l'esprit, lui faisant prendre conscience de son manque d'amour et de ses besoins profonds... Le film se présente comme la libre adaptation de l'histoire de Richard Speck. Avec Wakamatsu, cela ressemble à un étrange mélange de Brecht et de Pasolini, massacrant toutes les règles classiques du pinku eiga, ces "films roses" destinés au circuit érotique japonais. Le film n'est plus un simple produit de consommation mais bien une création artistique, qui fut présentée en 1971 à la Quinzaine des réalisateurs du Festival de Cannes.
Un homme pénètre de nuit dans un dortoir d'infirmières avec l'intention de les tuer toutes sans exception. Pendant qu'il accomplit ce qu'il s'est imposé comme mission, pensées et obsessions lui reviennent à l'esprit, lui faisant prendre conscience de son manque d'amour et de ses besoins profonds... Le film se présente comme la libre adaptation de l'histoire de Richard Speck. Avec Wakamatsu, cela ressemble à un étrange mélange de Brecht et de Pasolini, massacrant toutes les règles classiques du pinku eiga, ces "films roses" destinés au circuit érotique japonais. Le film n'est plus un simple produit de consommation mais bien une création artistique, qui fut présentée en 1971 à la Quinzaine des réalisateurs du Festival de Cannes.
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